2012/04/02
Alpha #1
Alpha #1 from alexia de ville on Vimeo.
Alpha #1 est le résultat d’une rencontre entre un musicien -iCu- et une artiste visuelle -Alexia de Ville de Goyet.
iCu est musicien actif depuis 10 ans sur différentes scènes aux styles variés : co-fondateur du label Spank Me More Records, il performe au sein du collectif de soundpainting MATTERS, se produit en jazz avec le quartet Flying Fish Jumps ou en électronique avec le Duo CONCERT DEBOUT. Son travail en solo s'oriente vers la recherche des textures sonores où le son arpentant l'imaginaire et animant les pulsions cinématographiques, cherche à faire vibrer d'autres sens chez l'auditeur.
Alexia est une artiste diplomée de l’Erg en 2005, et qui travaille autour de la narration dans divers médiums. Elle s’intéresse plus particulièrement à la vidéo et commence à proposer ses services de VJ pour de nombreux événements culturels (Camus lit L’étranger - Remix) mais aussi pour des soirées (Leftorium, Bulex, etc). Depuis longtemps elle s’intérroge sur le fait que l’image est toujours au service du son, et cherche à inverser ce rapport.
C’est pourquoi elle invite iCu à venir se connecter sur sa banque d’images et le laisse ainsi seul chef d’orchestre de ce concert visuel tant au niveau du son qu’il improvise au fil de la performance, mais aussi au niveau de l’image. En effet certaines des notes de sa guitare sont connectées à des bandes vidéos créées au préalable par la vidéaste. iCu devient donc ici le VJ, jouant des images enclenchées par les notes qu’il fait, et créant ainsi une sorte de narration aléatoire, l’histoire se faisant par l’enchaînement et la répétition des notes. Ces loops, tant sonores que visuels, mettent le spectateur dans un état méditatif, presque hypnotique. Les vidéos choisies sont projettées sur des stores vénitiens entre-ouverts et découpés par endroits. Les images sont donc difficilement reconnaissables. La plupart des images sont minimalistes et abstraites, imitant le noise TV, et jouant de lignes verticales et horizontales.
La scène intègre le musicien et la vidéaste de part et d’autre des stores-écrans et le tout devient un tableau contemplatif devant lequel le spectateur se laisse porter vers sa propre imagination, sa propre narration.
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